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Qui était Gbizié Léon, le père du célèbre footballeur Serge Aurier ?

Gbizié Léon, en plus d’être le père biologique du célèbre footballeur Serge Aurier, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du football ivoirien. Lebledbuzz.com vous invite à découvrir la vie de cette légende qui a marqué le football ivoirien de son talent et de sa détermination.

Gbizié Léon et Serge Aurier (C) Droits réservés
Gbizié Léon et Serge Aurier (C) Droits réservés

Gbizié Léon, né sous le nom de Roudé Blaise, est une figure emblématique du football ivoirien. Son parcours est marqué par des succès sportifs et des défis personnels qui ont façonné sa carrière et sa vie. Allons à la découverte de ce patrimoine et légende du football ivoirienne.

Biographie

À sa naissance, Gbizié Léon était nommé Roudé Blaise. Toutefois, un différend familial majeur a marqué un tournant dans sa vie. Son père, opposé à sa passion pour le football, a vivement désapprouvé ses ambitions sportives. Ce conflit a conduit Gbizié Léon à prendre la décision radicale de changer d’identité.

Avec l’aide de son oncle, il a pu obtenir de nouveaux documents officiels et ainsi adopter le nom de Gbizié Léon. C’est sous cette nouvelle identité qu’il a entamé sa carrière de footballeur professionnel à l’âge de 17 ans, en 1969, au sein du prestigieux club de l’Asec Mimosas, l’un des plus grands clubs de football de Côte d’Ivoire.

En plus de sa carrière, Gbizié Léon est également reconnu pour être le père biologique de Serge Aurier, une figure incontournable du football ivoirien et international. Serge Aurier, qui porte le nom de son beau-père, M. Aurier, reste cependant très attaché à son héritage familial et à l’influence sportive de son père biologique, Gbizié Léon.

Ce dernier est ainsi perçu non seulement comme un pionnier dans le football ivoirien, mais aussi comme une source d’inspiration pour la nouvelle génération de footballeurs, à travers l’exemple de son propre fils, Serge.

Carrière professionnelle de Gbizié Léon

Chez l’Asec Mimosas, Gbizié Léon a rapidement fait ses preuves en tant que joueur talentueux et déterminé. C’est là qu’il a croisé la route de Laurent Pokou, une autre légende du football ivoirien. Ensemble, ils ont formé un duo redoutable qui a marqué l’histoire du club. Sous leur impulsion, l’Asec Mimosas a remporté deux championnats nationaux et deux Coupes nationales, inscrivant ainsi leurs noms parmi les grands acteurs du football ivoirien des années 1960 et 1970. Ces premiers succès ont lancé la carrière de Gbizié Léon et ont consolidé sa réputation de joueur d’exception.

En 1973, après plusieurs saisons réussies à l’Asec, Gbizié Léon a décidé de relever un nouveau défi en rejoignant le Sporting Club de Gagnoa, un autre club phare du football ivoirien. Cette nouvelle aventure allait lui offrir l’occasion de briller davantage. En 1976, il a vécu l’une de ses plus belles années sur le terrain. Cette saison-là, il a mené le Sporting Club de Gagnoa à la conquête du titre de champion de Côte d’Ivoire, ainsi qu’à la victoire en Coupe Félix Houphouët-Boigny.

En plus de ces trophées collectifs, Gbizié Léon a décroché le titre de meilleur buteur du championnat, une performance individuelle remarquable qui a renforcé sa réputation en tant qu’attaquant de talent. Pour couronner cette année exceptionnelle, il a été désigné meilleur joueur du championnat national, une distinction prestigieuse qui a témoigné de son influence et de sa constance au plus haut niveau.

Mais la carrière de Gbizié Léon ne s’est pas arrêtée là. En 1978, il a continué à briller avec le Sporting Club de Gagnoa, obtenant un nouveau succès en finissant vice-champion de Côte d’Ivoire, tout en étant finaliste de la Coupe nationale. Il a également remporté la Coupe Félix Houphouët-Boigny, un trophée qu’il connaissait bien après sa victoire en 1976. Ces années ont marqué l’apogée de sa carrière au sein du club, consolidant son statut de l’un des meilleurs joueurs du pays.

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En 1980, Gbizié Léon a décidé de relever un dernier grand défi en rejoignant le Stella Club d’Abidjan, un autre géant du football ivoirien. Dès sa première saison, il a été couronné champion de Côte d’Ivoire, et a ajouté à son palmarès la Coupe UFOA, trophée qui récompensait les meilleurs clubs de la zone ouest-africaine. Cette année-là, Gbizié Léon a également remporté le trophée de meilleur buteur du championnat, confirmant qu’il n’avait rien perdu de son instinct de buteur.

Ce dernier titre en 1981 a marqué l’un des plus beaux chapitres de sa carrière, et a été suivi en 1983 par un troisième titre de meilleur buteur. Ce triplé a permis à Gbizié Léon de quitter les terrains sur une note triomphale, au sommet de son art.

Ainsi, en une carrière marquée par les titres, les distinctions et les performances exceptionnelles, Gbizié Léon a su s’imposer comme l’un des plus grands footballeurs ivoiriens de son époque. Son palmarès, riche et varié, témoigne de sa longévité et de son talent au plus haut niveau du football ivoirien.

Le décès de la légende ivoirienne Gbizié Léon

L’ancien footballeur des Éléphants, Gbizié Léon, est décédé le 2 avril 2019 après avoir lutté contre une longue maladie. Malheureusement, il a passé ses derniers jours dans des conditions de grande précarité. Selon certaines sources bien informées, l’ex-attaquant du Sporting Club de Gagnoa et du Stella Club d’Adjamé a vécu ses derniers moments dans une profonde détresse, apparemment ignoré par ses proches, y compris son fils, le footballeur Serge Aurier.

Gbizié Léon, qui avait marqué l’histoire du football ivoirien par ses exploits sur le terrain, a connu une fin de vie difficile. Les témoignages indiquent qu’il broyait véritablement du noir, sans soutien apparent de sa famille. Cette situation a suscité une grande tristesse et de l’indignation parmi ceux qui se souvenaient de ses contributions au sport.

Pour cet événement d’envergure nationale, le président de l’Association des Anciens Footballeurs de Yopougon (AAFY), Bolou Laigret Titilo, a rendu un hommage émouvant à l’illustre Gbizié Léon, ancien attaquant des Éléphants de Côte d’Ivoire, affectueusement surnommé Périco.

« Que tu ais été Mimosas, du Stella, du Sporting de Gagnoa ou footballeur de Côte d’Ivoire entre 1960 et 2010, viens constituer l’équipe de l’Asec, du Stella, Gagnoa ou du reste du monde », avait invité l’ancien coéquipier de Liady Gafarou Bienvenu Hyacinthe au Stella Club d’Adjamé.

Dans son discours, Bolou Laigret Titilo a salué l’impact immense de Gbizié Léon sur le football ivoirien, mettant en lumière son talent exceptionnel qui a marqué une époque. Le nom de Périco résonne encore dans les mémoires des amateurs de football, non seulement en raison de ses prouesses sur le terrain, mais aussi de son dévouement et de son charisme.

En rendant hommage à cette figure emblématique, le président de l’AAFY a souligné l’importance de transmettre aux jeunes générations l’héritage des pionniers du football ivoirien. Selon lui, Gbizié Léon a incarné l’esprit de solidarité et de passion qui fait la grandeur du sport, et il reste un modèle pour tous ceux qui aspirent à percer dans le monde du football.

Les obsèques de cette ancienne gloire du football ivoirien ont été marquées par une atmosphère tendue. Les circonstances de son décès ont provoqué des tensions, notamment en raison de l’indifférence perçue de ses proches. La communauté sportive et les fans de football ont exprimé leur chagrin et leur colère face à la manière dont Gbizié Léon a été traité dans ses derniers jours.

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L’indifférence de Serge Aurier

Serge Aurier n’a pas pu assister aux obsèques de son père, Gbizié Léon, décédé et inhumé le 30 mai dernier dans son village natal de Gorodi, à Zoukougbeu, une région de la Côte d’Ivoire. L’absence du défenseur de Tottenham et de l’équipe nationale ivoirienne a suscité beaucoup d’interrogations. C’est sa mère, Marie Irène Zagadou, qui a pris la parole pour tenter d’expliquer cette absence.

Selon elle, des tensions considérables entouraient les funérailles de son ex-conjoint, et pour éviter que la situation ne dégénère davantage, elle a pris la décision de ne pas se rendre à Gorodi après la levée du corps à Daloa. Cela a été un choix difficile mais jugé nécessaire pour éviter tout conflit supplémentaire au sein de la famille.

Marie Irène Zagadou a également révélé qu’elle avait pris en charge l’organisation complète des funérailles de son ex-compagnon, expliquant que «la tombe seule nous a coûté trois millions de francs CFA», mettant en lumière les coûts considérables et à la considération liés à la cérémonie funéraire. Ces révélations ont été d’autant plus choquantes étant donné la situation difficile dans laquelle se trouvait Gbizié Léon avant son décès. L’ex-footballeur, malgré son passé glorieux, se trouvait dans une grande précarité, n’arrivant plus à subvenir à ses besoins de base en raison de la manque de moyens financiers.

En revanche, après sa mort, les sommes consacrées à ses funérailles ont été énormes, ce qui a provoqué de vives réactions parmi ceux qui étaient proches de lui et ont connu ses difficultés. Cette situation a soulevé des questions sur les priorités accordées à la gestion des obsèques comparée aux années de lutte qu’a vécues l’ancien champion ivoirien.

Marie Irène Zagadou a aussi tenu à préciser que, bien que Serge Aurier n’ait pas pu être présent aux funérailles, il s’est rendu en Côte d’Ivoire et a fait un détour par Abidjan. Cependant, en raison de son emploi du temps chargé et de ses obligations professionnelles, notamment après la finale de la Ligue des champions qu’il venait de perdre avec Tottenham face à Liverpool (0-2), il n’avait que deux jours de permission, ce qui a contraint le joueur à repartir rapidement après sa brève visite.

Ainsi, les obsèques de Gbizié Léon ont été marquées par des tensions internes, des choix difficiles, et une organisation complexe. Les relations entre Serge Aurier et son père, Gbizié Léon, ont été souvent décrites comme tendues. L’ancien défenseur du RC Lens, parti en France dès son plus jeune âge, n’entretenait pas de contacts réguliers avec son père, une légende du football ivoirien.

Bien que Serge ait suivi les traces de son père en embrassant une carrière professionnelle dans le football, leurs liens ont été marqués par des périodes de distance et de silence, malgré la trajectoire similaire qu’ils ont partagée.

Décédé le 2 avril 2019 des suites d’une longue maladie, Gbizié Léon a été inhumé le samedi 25 mai 2019, à Gorodi, son village natal, dans le département de Daloa.

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