Eduarda Neves Santana, connue sous le nom de Duda Cowboyzinha à l’UFC, vit dans la rue. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, l’athlète affirme qu’elle est toxicomane et qu’elle s’est prostituée, mais elle promet de changer les choses et de revenir au MMA. Selon des sources proches, Duda Cowboyzinha a sombré dans la dépression après avoir été suspendue pour une période de deux ans.
À cela s’ajoute l’exclusion de l’UFC en 2020 à la suite d’un contrôle antidopage positif que son équipe n’avait pas les moyens de contester. Elle a même été admise dans des cliniques de réhabilitation sociale pour toxicomanes, mais a rechuté. Avec la pandémie de Covid-19 qui a sévi, Eduarda Neves Santana a fait part de ses difficultés à respecter la quarantaine. Elle a survécu grâce à l’aide d’urgence offerte par le gouvernement fédéral.
Cependant, en septembre, on a appris qu’elle avait eu recours aux substances interdites, pour avoir utilisé la Ligandrol, ou LGD-4033. Cette substance est un modulateur sélectif des récepteurs des androgènes qui fait partie de la classe des agents anabolisants. Elle figure sur la liste des interdictions de l’UFC. Son équipe a affirmé que la combattante avait utilisé des suppléments contaminés, mais n’a pas été en mesure de prouver son innocence. L’organisation l’a ensuite rayée de sa liste.
« Tu commences avec un joint et tu finis par te prostituer pour la drogue. Maintenant, je me prostitue pour une cigarette », confie-t-elle.
Eduarda Neves Santana, 29 ans, est originaire de la communauté Cidade de Deus à Rio de Janeiro et a représenté la Tatá Fight Team en MMA. Après trois victoires consécutives au WOCS, on lui a offert une chance aux Contender Series Brazil, mais elle n’a pas pu y participer en raison de difficultés à obtenir un visa pour entrer aux États-Unis. Eduarda Neves Santana a été signée par l’UFC et a fait ses débuts en Suède en 2019. Son premier combat était contre Bea Malecki, où elle a perdu par soumission au deuxième tour.
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