Bopda ne doit pas servir à dissimuler d’autres accusations à la CDHL: le cas James Mouanguè Kobila
Le cas du présumé prédateur sexuel Hervé Bopda fait fureur sur les réseaux sociaux. Cependant, Claude Abé enseignant d’université met sur la sellette le cas de James Mouanguè Kobila, actuel président de la Commission Nationale des Droits de l’homme et des libertés (CDHL). En effet, ce dernier est accusé de harcèlement sexuel et d’attouchements sexuels par une collaboratrice. Claude Abé ne souhaite pas que l’affaire Hervé Bopda éteigne celle de ce qu’il appelle affaire James Mouanguè Kobila. Bien plus, il propose que ce dernier soit déchargé temporairement de ses fonctions en attendant que le justice s’y penche.
« Bonjour et excellent début de semaine à tous. L’affaire Bopda ou ce qu’il en est ne doit pas être instrumentalisée pour dissimuler une autre autant si non plus grave qui a cours à la Commission Nationale des Droits de l’homme et des libertés. C’est ce qu’il est convenu d’appeler L’affaire James Mouanguè Kobila, le président de cette commission tenez-vous. Il est accusé de harcèlement sexuel et d’attouchements sexuels par une de ses collaboratrices. Dans une société où les violences de cette nature contre la gent féminine ont tendance à être banalisées et invisibilisées, il est urgent de lui accorder une attention ne serait-ce que pour clarifier la situation. Il y a risque et péril en la demeure car ces accusations graves viennent discréditer cette institution en entamant sa réputation. Je propose pour ma part une décharge temporaire du concerné de ses fonctions de président en attendant que les tribunaux fassent leur travail. Ceci paraît d’autant plus pertinent que sa collaboratrice vient de prendre 8 jours de mise à pied pour des raisons qui auraient simplement mérité un redéploiement. Rien n’indique que le suspect n’ira pas jusqu’à la limoger pour tuer les accusations. La mise à contribution de quelques journaux de caniveaux pour assurer la défense médiatique du suspect a fini par me convaincre qu’il y aurait anguille sous roche. N’oublions pas qu’il pourrait s’agir de notre mère, notre sœur, notre épouse ou notre fille », écrit l’universitaire.
Affaire à suivre !
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