Ancien défenseur de l’équipe de France et directeur sportif du FC Barcelone entre 2018 et 2020, Eric Abidal a subi une greffe de foie en Catalogne pour traiter un cancer. Cette opération l’a éloigné des terrains pendant près d’un an. Il avait alors indiqué que son cousin, Gérard Armand, avait été le donneur, affirmant qu’il n’avait reçu « pas un centime » en échange. Depuis, ni le Barça, ni Eric Abidal, ni Sandro Rosell, ni l’Organisation nationale de transplantations (ONT) n’ont cessé de nier toute implication dans un trafic d’organes.
Cependant, lors d’un entretien diffusé ce dimanche sur la chaîne YouTube « Carré », Eric Abidal est revenu sur cette période marquée par les accusations, évoquant avec clarté cet épisode difficile.
« Moi, j’ai toujours été tranquille parce que la vérité, je la connaissais, donc je n’ai pas de problème. Mis à part l’histoire du trafic d’organes, parce que ça, c’est vraiment le proche du président [Sandro Rosell, alors en prison] qui buvait énormément d’alcool et qui dit ça sur une écoute », a-t-il expliqué, près de sept ans après les accusations.
L’ex-joueur de l’équipe de France se souvient très bien de cette journée.
« Je me rappelle ce jour-là comme si c’était hier. Ce mec-là, il a contacté le président alors que je l’avais reçu dans mon bureau à Barcelone et il me disait que j’étais complètement malade et que je ne savais pas ce que le président avait fait pour moi. Dans ma tête, je me suis dit : ‘Mais qu’est-ce que tu me racontes en fait ?’ Parce que le président, je l’ai vu une fois pendant je ne sais pas combien de jours d’hospitalisation. Il est venu me voir une fois et il a vu mon cousin. En fait, le mec s’était fait une idée, et c’était son histoire à lui, parce que son idole, c’était le président. », a-t-il déclaré.
Le 29 janvier 2024, l’enquête concernant la greffe de foie de l’ex-joueur de l’équipe de France, Eric Abidal, avait été abandonnée par la justice espagnole en raison du manque de preuves.
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